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30/01/2015

2 trucs que je me demande :

Comment j’ai fait la dernière fois pour :

1.      écrire tout ça (ce blog) en 2 mois seulement, alors que je n’ai rien fait en 3 semaines.

2.    me balader dans tout Quito sans presque jamais me perdre en habitant au fin fond de Quito, alors qu’en habitant dans un quartier voisin du centre historique, je me suis perdue pour aller jusqu’au centre historique…

5 trucs qui ont changé en Equateur (et Cocoa Roots)

  • Moins de cumbia: les conducteurs n’ont plus le droit d’écouter la musique très fort. Du coup, on voit carrément des bus sans musique, ça c’est un grand changement, ça m’a presque manqué.
  • Plus de policiers : une présence renforcée évidente depuis mon dernier séjour (2008).
  • Plus d’impôts : pour les commerçants qui sont évidemment mécontents de payer les (attention, tenez-vous bien) 5% du SRI demandés sur le chiffre d’affaire supposé.
  • L’obligation pour les parents de faire faire une visite annuelle chez le dentiste pour les enfants mineurs, sous peine d’amende
  • Interdiction d’afficher, d’uriner, de boire de l’alcool dans la rue, sous peine d’amende.

Parmi tout cela, des lois déjà existentes auparavant simplement appliquées. Y’a un petit côté un peu plus organisé partout, mais c’est surtout un pays en pleine expension économique qui s’affirme, alors que je n’en avais vu que les prémices auparavant. Des routes toutes neuves partout, un énorme complexe universitaire proche d’Otavalo. En fait c’est un pays fier qui ne veut plus donner à ses habitants des raisons pour s’expatrier. Il y a 10 ans, pas mal d’équatoriens rêvaient encore d’aller faire fortune ailleurs. Aujourd’hui, c’est de moins en moins d’actualité. Cela se sent même chez les jeunes : j’ai regardé le groupe de rock Cocoa Roots interviewé à la télé, qui disait « on a rien à envier aux autres pays » et on sentait une grande fierté sur l’identité équatorienne. Même dans le clip, un discours social interculturel, avec des enfants de toutes les origines visibles en Equateur (metisse, Indien, Afro) qui courent en se faisant passer une flûte andine (une kéna) en relai, et les musiciens filmés devant des paysages tout à fait emblématiques du pays. Imaginez un groupe de rock français qui se fait filmer devant le Mont Blanc avec une ribambelle d’enfants black-blanc-beur qui se fait passer une flûte traversière ou une flûte trad en relai… Ca ne marche pas, non ? Ca ferait même une polémique : pourquoi la flûte traversière, blablabla. Ici non, c’est une flûte inca, mais on l’adopte pour dire qu’on a un truc en commun, la musique, la culture andine, et pourtant les musiciens de ce groupe ne sont pas Indiens. Il nous manque ce truc…

Pour voir le clip si le lien ne marche pas copier l'adresse :

https://www.youtube.com/watch?v=coWfH16N5k4


29/01/2015

Equateur, c'est reparti

Apres... combien d'annee, me revoila dans un cyber-cafe de la rue Iquique, dans un quartier de Quito, proche du centre historique.20150118_191459.jpg

Alois est entre a la creche le lendemaim de notre arrivee, sans plus de formalites, la directrice nous a propose de le garder le temps de faire des courses pour amenager l'appartement. Il etait ravi, moins le lendemain ou je l'ai laisse et ou, pour la premiere fois depuis 2 ans de creche en France, il a pleure, tellement que je l'entendais encore presque devant chez nous. Un drole de changement pour lui. Il a mis une semaine a s'habituer et passe la porte desormais tranquilement.

Il s'invite a taper la balle partout ou il y a des enfants qui jouent au foot dans le quartier.